La guerre, le terrorisme, la corruption et les crises politiques font bien souvent l’ouverture des journaux télévisés et la « une » des sites d’information. On finirait par penser qu’il ne se passe que des choses atroces dans le monde.
Or, il se passe aussi beaucoup de choses positives, dont l’impact est peut-être moins immédiat, moins « transformateur » à court terme qu’une crise géopolitique, mais tout aussi essentiel : on repousse des épidémies, on invente de nouveaux médicaments, on apprend peu à peu à dépenser moins d’énergie…
De nombreuses études psychologiques ont montré que les gens préfèrent les actualités négatives!
Un vieil adage des rédactions anglo-saxonnes dit d’ailleurs « if it bleeds, it leads », « s’il y a du sang, ça fait la une ». En 2007, le Pew Research Center avait combiné 165 sondages sur les préférences des Américains en termes d’actualité. La guerre et le terrorisme arrivaient en tête, loin devant le sport et le divertissement.
Mais l’arrivée des réseaux sociaux a légèrement transformé la donne. En effet, les nouvelles « positives » sont plus partagées en ligne que les contenus négatifs.
Le problème de l’information positive est que la joie n’est pas en soi un critère pour déterminer la valeur d’une information. Tout comme on ne choisit pas de parler des migrants « parce que c’est triste », on ne peut pas choisir de traiter une actualité « parce qu’elle est positive ».
À ces nouvelles positives, on pourrait donc reprocher leur futilité, leur déconnexion d’avec les problèmes du monde réel. Sur le fil entre information et divertissement, celles-ci n’auraient donc pas leur place dans un média d’information comme le forum L'actu Positive !
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